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SAVEZ-VOUS QUI EST LA PREMIÈRE TENNISWOMAN AFRO-AMÉRICAINE CHAMPIONNE D’UN TOURNOI MAJEUR ?

Peut-être Serena ou Venus Williams, détrompez-vous !

Nous sommes le 26 mai 1956, sur la mythique terre battue du stade de la Porte d’Auteuil, une jeune afro-américaine de 29 ans appelée Althea Gibson parvient à remporter son premier tournoi majeur.

Pour vous donner une idée de la résonnance de ce titre dans l’histoire, c’est la première fois qu’une personne afro-américaine remporte un trophée de cette ampleur, à une époque où le tennis est encore un des « sports de blancs » par excellence.

Un titre qui a lieu quatre décennies avant les sœurs Williams et 12 ans avant le légendaire Arthur Ashe, le premier homme à réussir ce même exploit.

Althea Gibson, c’est 11 titres majeurs : 5 en simple et 6 en doubles, remportés entre 1956 et 1958. Un palmarès incroyable et pourtant, Althea est inconnue du grand public. Contrairement à son homologue masculin, elle n’est pas entrée au panthéon des légendes du tennis, et très peu d’hommages lui sont rendus. Cette tenniswoman oubliée a pourtant œuvré pour la place des afro-américains, dans une Amérique profondément marquée par la ségrégation raciale.

Tous ses titres ont été les aboutissements d’un long combat face au racisme et aux préjugés, ses adversaires les plus coriaces sur les courts. Elle a brisé les barrières et obstacles au fur et à mesure de ses victoires, elle qui n’était souvent pas autorisée à séjourner dans un hôtel où les Blancs dormaient, ni boire dans une fontaine réservée aux blancs.

Tombée dans l’oubli, nous sommes fiers chez Sports d’Epoque de pouvoir raconter, et donc de faire vivre, l'histoire de la Grande Althea à travers nos vêtements. Retrouvez-les sur notre site.

LA PREMIERE MEDAILLÉE DE L’HISTOIRE

Si vous vous êtes déjà posé la question de qui était la première femme médaillée d’or de l’histoire, la réponse est Charlotte Cooper.

Née en 1870, cette joueuse de tennis britannique participe aux premiers jeux où les femmes sont autorisées à participer, ceux de 1900. En remportant le simple dames le 11 juillet, elle est entrée dans la postérité en devenant la première femme médaillée d’or de l’histoire.

QUI FUT LA SPORTIVE LA PLUS COMPLETE ET AVANT-GARDISTE AU XXe SIECLE ?

Saviez-vous qu'il était possible d'avoir de multiples vies en une seule ? Si vous ne le croyez pas, découvrez alors l'histoire de Lilí Álvarez.

Née à Rome le 9 mai 1905, Elia María González-Álvarez y López-Chicheri, plus connue sous le nom de Lilí Álvarez, était une multi-sportive, écrivaine, journaliste espagnole. Cette femme est une grande pionnière du sport espagnol, du sport féminin mais également du mouvement féministe. Parmi ses sports de prédilection, nous trouvons le ski, l’alpinisme, le billard, l’équitation mais elle s’est surtout distinguée dans 3 autres sports : le tennis, le patinage artistique et le sport automobile.

Concernant le premier, Lilí Álvarez dominait le tennis espagnol dans les années 20, sport grâce auquel elle entre dans l’histoire en devenant la première femme espagnole à participer au plus grand évènement sportif au monde, à Paris en 1924. Quels autres exploits pouvons-nous trouver dans son immense palmarès ? Lilí Álvarez parvient à se hisser 3 années de suite en finale sur le mythique gazon londonien, entre 1926 et 1928, et à remporter, en 1929, le double féminin sur la terre battue de la Porte d'Auteuil.

Son palmarès est impressionnant : 40 titres en simple, 19 en double féminin et 21 en double mixte. Le Daily Mail de Londres l’a proclamé « 2ème meilleure tenniswoman du monde » à son époque, juste derrière une des plus grandes joueuses de tous les temps : Helen Wills.

Saviez-vous qu'elle fut également la première femme au monde à jouer sur le court avec une jupe-short ? Un scandale pour son époque, mais un progrès pour le tennis féminin grâce à ce vêtement plus confortable et facilitant la liberté de mouvement.

Alors qu’elle est à l’apogée de sa carrière de tenniswoman, Lilí Álvarez se lance dans la course automobile en 1924, remportant le championnat de Catalogne à 19 ans. Seul et unique titre à son palmarès, c’est la seule femme à avoir gagné une catégorie automobile de facto masculine, car il n’y avait pas de compétitions féminines.

Bien que le tennis ait forgé sa légende, les sports préférés de Lilí Álvarez étaient ceux d’hiver, et particulièrement le patinage artistique et le ski. Ayant appris à patiner à l’âge de 4 ans, elle remporte à seulement 12 ans son premier championnat à Saint-Moritz. En 1921 cette fois, à l’âge de 16 ans, elle remporte la médaille d’or internationale de patinage artistique. Une grave blessure la pousse à abandonner le patinage (et à se concentrer sur le tennis par la même occasion) alors qu’elle venait tout juste d’être sélectionnée pour représenter l’Espagne à Chamonix, en 1924. Pour son plus grand plaisir, elle reprendra les sports d’hiver à travers le ski alpin, remportant le championnat d’Espagne en 1940. Elle remet son titre en jeu en 1941 mais se voit exclue par la fédération. Pour quelle raison ? Elle l'accuse sur place de machisme pour avoir mis les femmes en attente alors que les hommes avaient déjà commencé la descente.

Pionnière du sport, elle a également été une des premières femmes à couvrir les principaux évènements sportifs pour la presse espagnole et européenne, en publiant très tôt ses chroniques sportives dans les années 20-30 puis plus régulièrement dans les années 60. Connue pour son jeu moderne, osé et audacieux, sa plume l’était tout autant. Elle devient très tôt une figure de proue du féminisme en Espagne, luttant toute sa vie pour l’égalité des chances et la fin des discriminations faites aux femmes. Pour l’ensemble de sa vie, sa carrière et son œuvre, les journalistes sportifs espagnols ayant contribué, à travers leurs travaux, à rendre visible le sport féminin et défendre l’égalité des genres sur le plan sportif se voient remettre le prix Lilí Álvarez.

ANN WHITE, PLUS BLANC QUE BLANC ?

Nous avons en mémoire les tenues fluo d’André Agassi, les POLOs colorés du brésilien Kuerten ou encore la tenue de Serena Williams à l’US OPEN 2004 ! La palme de la tenue la plus insolite revient sans doute à Ann White qui a porté une tenue en lycra blanche (de la tête aux pieds) en 1985, lors du tournoi de Wimbledon.
La tenue était moulante et légèrement transparente. La légendaire Martina Navratilova avait aussitôt réagit : « Quand on ne peut pas attirer l’attention avec une raquette à la main, il faut bien utiliser autre chose » Sympa la copine !

QUI A DIT « ON NE BAT PAS
VITAS GERULAITIS 17 FOIS DE SUITE » ?

Vitas Gerulaitis, célèbre joueur de tennis des années 70, était réputé pour être un homme généreux et attachant. Il avait également le sens de l’humour et de l’autodérision, pour preuve, après avoir été battu 16 fois de suite par Jimmy Connors, il finit par vaincre ce dernier et lança : «Et que ce soit une leçon pour vous tous. Personne ne bat Vitas Gerulaitis 17 fois de suite, personne !»

CHAMPION DE TENNIS ET CHAMPION
DU MONDE DE PADDLE TENNIS !

Gael Monfils, tennisman français, est également champion du monde de Paddle-tennis, discipline dérivée du tennis très développée en Espagne et en Amérique du sud . Il s’était inscrit (après une élimination prématurée d’un tournoi à Las Vegas) par hasard à la compétition en 2006 qu’il remporte !

QUI GAGNAIT À WIMBLEDON EN 1929 ?

Avec sa victoire à Paris et Forest Hills, Henri Cochet devient numéro un mondial en 1928, et le restera pendant trois années consécutives. Il triomphe une nouvelle fois à Wimbledon en 1929 puis à Roland Garros pour la troisième et quatrième fois en 1930 et 1932.

LA FABULEUSE HISTOIRE DU TENNIS - Christian QUIDET (1984)

LA PREMIERE FINALE FRANÇAISE DE LA COUPE DAVIS

En 1925, après une victoire légendaire contre les australiens, la France dispute pour la première fois de son histoire, la finale de la coupe Davis contre les Etats-Unis.

A cette époque, les Français portaient, avant et après le match, une veste brodée d’un coq fièrement dressé sur deux anneaux entrelacés. En mémoire de ces premiers exploits tennistiques des mousquetaires, SPORTS D’EPOQUE a réalisé, en série limitée, un polo reprenant la broderie de ce coq majestueux.

QUI ÉTAIT SURNOMMÉE LA DIVINE ?

Suzanne Lenglen débute le tennis très jeune, entraînée par son père passionné de tennis et qui avait décidé de faire de sa fille une championne. En 1914, à 14 ans et demi, elle est championne du monde sur terre battue en battant en deux sets l’anglaise Golding. C’est le début d’une carrière exceptionnelle que la guerre de 14 vient interrompre momentanément.

Hormis l’année 1924 où elle est malade, Suzanne Lenglen dominera le tennis jusqu’en 1926. C’est alors que l’on commence à parler d’une rivale possible en la personne de la championne olympique de 1924, l’américaine Helen Wills. Âgée de 18 ans, déjà trois fois championne d’Amérique, elle vient en Europe au printemps 1926 pour défier celle que tout le monde surnomme « La Divine ».

Les deux jeunes femmes séjournent sur la côte d’azur pour les traditionnels tournois d'hiver. Après s'être soigneusement évitées pour mieux s'observer pendant quelques semaines, elles s'inscrivent enfin toutes deux au tournoi de Cannes. La rencontre tant attendue entre les deux joueuses a enfin lieu le 16 février 1926 sur le court de l'hôtel Carlton.

Le match, annoncé dans la presse, attire une foule considérable de passionnés. Les 3000 places sont toutes louées en une heure. Les gradins ont une faible capacité, ils sont archicombles et des spectateurs s’installent sur les toits des maisons environnantes. L'arbitre est le commandant Hillyard, secrétaire du club de Wimbledon et arbitre des finales féminines du tournoi londonien. Il est venu spécialement pour l'occasion, c'est dire si l'événement est d'importance !

Le spectacle est magnifique. Suzanne l’emporte 6-3 8-6. Les deux joueuses se donnent alors rendez-vous aux internationaux de France en juin. Ce sera finalement un rendez-vous manqué et le match joué à Cannes restera leur seule et unique rencontre. Entre temps, victime d’une crise d’appendicite, l’américaine doit finalement renoncer à toutes les compétitions pour le reste de l’année.

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